Réalisateurs : John Musker et Ron Clements
Scénaristes : Ron Clements, Barry Johnson, Irene Mecchi, John Musker, Bob Shaw et Donald McEnery
Mon numéro de téléphone : 06353367 (oups il manque deux chiffres)
Date de sortie : 26 novembre 1997
Où le voir : Disney+, DVD/Blu-Ray, VOD
Synopsis officiel : Enlevé des dieux à sa naissance et adopté sur Terre, Hercule devient un adolescent un tantinet bizarre mais plein de force. Il finit par découvrir qu’il a sa place sur le mont Olympe, aux côtés de son père Zeus, mais seulement s’il se montre capable d’endurer plusieurs épreuves et passer de zéro à vrai héros.
Il y a deux types d’articles qui permettent de parler d’Hercule : les analyses et les réactions à chaud. Je suis dans celle qui me permet de livrer mes impressions en direct.
Allan a insisté pour que je voie ce film que je n’avais jamais vu. Et, pour bien être sûr que je remplisse ma mission, il a décidé de le regarder avec moi.
00:00:03 : Tutuutuuu tin tin tututuuu
On savoure le petit générique Disney, tu sais le truc avec le château et le feu d’artifice.
00:01:04 : Les filles prennent les choses en main
Et l’une d’elles aimerait mettre la main sur Hercule (et pas que pour lui jouer un air de cornemuse, comme le remarque Allan).
00:01:26 : La première chanson envoie du lourd
Et j’imagine Allan chanter dans son salon, au moins autant que lorsqu’il regarde le Roi Lion !
00:03:17 : C’est pas Versailles ici !
Non, c’est l’Olympe, mais on croirait qu’ils ont tous avalé des sabres laser tellement ils brillent ! D’ailleurs, le sabre laser c’est comme la cigarette ou l’alcool, mieux vaut éviter pendant la grossesse, sinon ça vous donne un gamin difforme.
00:04:40 : Bébé pégase fait son entrée
Qui veut un bébé pégase en peluche ? Qui ?? Qui ??? Allan visiblement puisqu’il pose la question et m’envoie ce gif :
00:05:54 : « Allons, Hadès, ne sois pas si mortel ! Joins-toi à la cérémonie ! »
Le grand méchant fait son entrée. Et pendant que j’admire le beau jeu de mots, Allan est dans l’analyse et fait le lien avec Le Roi lion. En gros : Zeus c’est Mufasa et Hadès, c’est Scar, le frère jaloux (ou ça peut aussi être Colère de Vice-Versa, Allan n’a pas tranché sur la question).
00:07:43 : « Nous sommes des larvees, de pauvres larveees »
Les larbins du dieu des enfers font leur apparition. « Ça a changé le Conseil des ministres sous Macron » s’exclame Allan. Oui, j’ai bien dit Allan, donc mesdames et messieurs du gouvernement ce n’est pas moi qu’il faut attaquer en diffamation.
00:11:34 : « Noooooooooooon »
Zeus a remarqué la disparition de son fiston et le film se transforme soudain en tragédie grecque. Les larmes coulent, les éclairs fusent et le tonnerre gronde. Pourtant les dames du vase avaient dit que ce n’était pas une tragédie. Bref, on nous ment.
00:13:26 : Iconographie grecque
Les madames du vase reviennent pour nous conter l’histoire d’Hercule. L’histoire avec un petit H parce qu’Allan n’est pas dupe : niveau mythologie, les scénaristes sont en roue libre complet.
Pourtant l’idée de raconter une histoire à travers des pithos, amphore, pelike, stamnos (oui, j’ai fait une fac d’histoire), et autres céramiques, est assez fidèle au métier d’historien.ne, qui doit déchiffrer les dessins des récipients antiques pour nous conter l’Histoire, avec un grand H. En résumé, si tu nous suis toujours : c’est fidèle dans l’infidèlité. (par contre ce n’est pas le genre d’argument à sortir à un.e ex, n’est-ce pas Allan ?)
00:15:24 : « Nom de Zeus », Hercule n’a pas oublié de manger ses épinards
Et quand il apprendra qui est son père, il pourra se permettre de dire « Nom de papa » (on remercie Allan pour ce petit jeu de mots).
00:15:52 : Question pour un petit con, par Allan
Face à un gosse qui a une super force et qui te demande de jouer avec toi, si tu veux rester en vie, tu :
- A – « En fait ton ami »
- B – « Tu te fous de sa gueule »
Visiblement, il fallait répondre B.
00:18:33 : Herc-le nul est tout tristoune
Il doute de lui-même et nous fait douter de lui en démarrant une chanson solo bien chiante; celle dont Allan avait oublié l’existence et celle que j’aimerai zapper.
00:19:49 : Tricheur
Ses parents adoptifs lui donnent la médaille d’or qu’il avait autour du cou quand ils l’ont trouvé bébé. Pire que le dopage russe, Hercule gagne une médaille sans participer. En plus, est-ce que Hercule battrait Teddy Riner ? « Pas sûr », répond Allan.
00:21:35 : Tel père tel fils
« Ton père est une statue géante, c’est pour ça que tu es solide comme un roc », voilà, encore un cadeau d’Allan (moi j’ai un niveau d’humour plus élevé).
00:22:36 : « Seuls les Dieux peuvent vivre sur l’Olympe »
N’y verrait-on pas là l’inspiration de la politique de vaccination du gouvernement ? Pour Allan, ils vont bien trop loin dans les éléments de langage.
00:23:40 : Emploi du temps de ministre
Comme les gens à la tête du gouvernement, Hercule n’a pas le temps de niaiser : en 2 secondes, il apprend que c’est un Dieu, qu’il doit devenir un héros et qu’il a un cheval volant. Un vrai emploi du temps de ministre ! Coïncidence ? On ne croit pas.
00:27:15 : Phil rêvait d’entraîner Zizou
« J’ai rêvé que j’allais entraîner le plus grand héros que la Terre ait connu ». Mais Zeus pistonne son fils et Phil doit former Hercule. Du coup, qui est-ce qui est tout tristoune, parce qu’il trouve ça pas juste ? Allan, bien sûr.
00:29:30 : Sponsorisé par M6
En quelques secondes, Valérie Damidot refait l’espace d’entraînement de Phil, et Cristina Córdula s’occupe du relooking d’Hercule.
00:32:30 : Je suis ta voix
Devenu adulte et encore plus fort, Hercule prend la voix d’Anakin Skywalker. Encore une raison de plus, pour lui, de foncer dans le tas sans réfléchir.
00:35:15 : Rentre ta langue Allan
Pendant qu’Allan reluque Megara qui fait son entrée badass, je ne peux m’empêcher de remarquer qu’elle est bien trop fine pour être vraie. Mais bon, nous sommes en 1997, et comme le souligne Allan, le film est super moderne à plein de niveaux.
00:42:39 : « Des enfants prisonniers ? Phil, c’est génial ! »
« Est-ce qu’avant d’en faire une machine de guerre, quelqu’un a pensé à faire passer un test psychologique à Hercule ? » se demande Allan.
00:46:03 : Du sang vert
Il n’en fallait pas plus pour déclencher un débat entre Allan et moi. Alors qu’Hercule zigouille à l’épée des bestioles envoyées par Hadès, on découvre que leur sang n’est pas rouge mais vert. Une aberration selon moi, mais Allan maintient qu’il n’y a pas de règles. Bah si, il y en a et elles sont rouges. BIM. Fin du débat. Merci, au revoir.
00:46:40 : « Relax c’est seulement la mi-temps »
Fun fact d’Allan : c’est vraiment la moitié du film. Voilà, tu mourras moins bête ce soir, enfin, en tout cas tu pourras balancer ce genre d’info en cas de gros blanc en plein date.
00:49:10 : « Toute la Grèce admire ses biceps, pas un gramme de graisse quand ses pectoraux se compressent »
La chanson la plus kiffante du film avec tout un marketing qui s’organise autour d’Hercule. On aurait d’ailleurs aimé pouvoir acheter les baskets Air-cule qui n’ont rien à envier aux Nike Air Force, mais que nenni, Disney préfère nous bombarder de poupées chantant Libérée, délivrée.
00:53:18 : Tout s’explique
Meg a vendu son âme au diable pour un connard. Elle a eu le coeur brisé par un homme, et maintenant elle brise le coeur d’un homme. Ce cercle vicieux est aussi appelé l’histoire de la viiiiiie.
00:54:45 : « J’ai bien peur qu’être célèbre n’ait rien à voir avec le fait d’être un vrai héros »
Est-ce que c’est la meilleure morale d’un film Disney ? « CLAI-RE-MENT » crie Allan.
00:56:01 : Spoiler alert
Presque ni vu, ni connu, Hercule revêt la fourrure de Scar.
00:57:23 : « Tout le monde en Grèce pense que tu es le plus grand évènement depuis l’invention de la Pita »
L’écriture de ce film est DINGUE et ce n’est pas fini prévient Allan.
00:57:46 : Hercule, film-X ?
Non. Mais la tension sexuelle est clairement palpable entre Meg et notre héros. D’ailleurs Allan le résume bien : « Megara, quand elle flirte, elle ne veut pas son bisou de Blanche-Neige, elle veut voir s’il y a vraiment pas un gramme de graisse sur ses pectoraux ».
PS : Mickey, si tu nous lis, on veut une adaptation live du passé de Megara !
01:13:19 : Il y a pire que de perdre sa force
Bah oui, se faire briser le coeur. Voilà, même un Dieu n’est qu’un homme face à une femme et on dirait qu’Allan sait de quoi il parle (rire).
01:17:04 : « Je suis sûr que tu vas t’en sortir, je te le promets »
Et, nous, on était sûr qu’il allait s’en sortir et pardonner à Meg. Par contre, c’est le genre de phrase qu’Anakin dit à Padmé dans l’épisode 3. Oui, encore une référence à Star Wars, mais ce n’est pas de ma faute si George Lucas a tout pompé sur Hercule.
01:22:02 : Hercule gagne ses néons
Après avoir dompté un cyclone et bravé directement la mort, Hercule prend l’apparence de Trump et sauve sa Melania.
01:25:30 : Ahhhh l’amouuuur
Par amour, Hercule renonce à l’Olympe (pourtant grave stylé) et balance LA phrase à Meg : « C’est toi qui rend ma vie divine ». Oups, ce n’est pas la bonne phrase : « Une vie sans toi Meg, même une vie immortelle, serait mortelle ». Oups, toujours pas la bonne : « Une vie sans toi Meg, même une vie immortelle, serait trop vide ». Finalement, elle est un peu décevante cette déclaration.
01:26:18 : Phil pécho Aphrodite
Voilà, Allan voulait qu’on le dise.
Je me prends pour une critique
En dépit d’une fin totalement niaise, Hercule devient, pour moi, un Disney incontournable. Pourquoi suis-je passée à côté toutes ces années ? J’aurais pu grandir avec Megara comme modèle, mais je me suis contentée d’un Robin des Bois. Merci papa, maman. En plus, j’aurais pu épater mes copains et mes copines avec des jeux de mots tirés d’Hercule, et devenir la fille la plus populaire de la récrée, mais j’ai dû me limiter aux blagues Carambar. La loose.